J’ai déjeuné au Tummy, un petit restaurant de quartier à Lille, juste en bordure du parc Jean-Baptiste Lebas. La terrasse est alignée le long des grilles, avec cette vue sur les arbres qui calme un peu le rythme de la ville. Rien d’ostentatoire : quelques tables, des chaises simples, et cette impression rassurante d’être à la bonne place.
À l’intérieur, le décor mélange un vintage un peu patiné et des touches industrielles, comme si l’endroit avait pris son temps pour se trouver, sans se presser. À midi, l’ambiance est tranquille, ponctuée de conversations feutrées et du bruit des couverts. On s’y installe comme chez un voisin qui aime cuisiner.

J’ai commencé par des gyozas frits, craquants à souhait, accompagnés d’une sauce pimentée qui réveillait sans brûler. Ensuite, un poulet pané à la japonaise, croustillant à l’extérieur, tendre à l’intérieur, servi avec des frites et un coleslaw discret mais frais. Dans mon verre, une Anosteké Saison, bière des Flandres, légèrement amère, parfaite pour un midi ensoleillé.
Le service est direct, efficace, avec le sourire en prime. Les assiettes arrivent vite, et elles sont bien remplies. Les prix, eux, semblent avoir résisté à la mode des additions qui s’envolent : on repart rassasié sans se demander si on a va devoir casser son PEL.
Ce qui m’a plu ? Ce mélange accessible : une street food simple mais bien faite, un accueil naturel, et cette terrasse qui invite à rester un peu plus longtemps, juste pour profiter de l’air.
On se dit qu’on reviendra, non pas parce que c’était exceptionnel, mais parce que c’était bien agréable. Et c’est largement suffisant.